Recherche et transfert de technologies : un axe clé pour l’ESTIA.

Conscient d’être un acteur de la transformation des entreprises et du développement économique du territoire, la Fondation ESTIA soutient des projets de recherches interdisciplinaires qui visent à avoir un réel impact pour proposer des réponses innovantes et valorisables aux questions technologiques, écologiques et sociétales.

 

En partenariat avec Centrale Supelec, l’ESTIA lance la chaire Flex Tech, un vaste programme de recherche dans le domaine de l’interaction Homme-Système. Menée par les professeurs Guy André Boy et Bernard YANNOU, cette chaire internationale aura pour objectif de développer de la recherche appliquée concernant les systèmes complexes à autonomie croissante.

 

Dans ce cadre, deux thèses sont déjà en cours avec Total et une troisième sera lancée dans le courant du dernier trimestre 2019 avec Safran. Ces activités de recherche permettront de répondre par des solutions tangibles à des problématiques des partenaires industriels notamment sur des sujets de maintenance et sécurisation de site.

 « La Chaire FlexTech, basée sur la démarche innovante du Human Center Design (HCD), met l’humain et les organisations au cœur des problématiques industrielles et sociétales. Cette méthode a fait ses preuves depuis vingt ans dans les domaines de hautes technologies nécessitant une approche flexible (notamment aérospatiales) et demande à être développée sur le plan scientifique et technique. », témoigne Pr. Guy André Boy, titulaire de la Chaire. 

 

Une opportunité pour renforcer les activités et le rayonnement de l’écosystème ESTIA

Soutenue par la Fondation d’entreprises (lien), le lancement de cette nouvelle chaire permet à l’ESTIA de remplir un double objectif, essentiel pour le développement de l’école. Tout d’abord, les industriels sont confrontés à l’explosion de systèmes complexes à autonomie croissante dans leur cycle de production. Ils nécessitent aujourd’hui des travaux complémentaires et des ingénieurs spécialistes de ces thématiques. En tant qu’institut de formation et de recherche, l’ESTIA se doit de se positionner face à cette grande tendance du monde industriel.

 « Par le biais de la chaire Flex Tech, l’ESTIA répond aux besoins de tout un secteur et s’enrichit en ouvrant sa vision technique à une vision plus globale d’interaction Homme-Machine. », complète Cynthia Lamothe, membre d'ESTIA TECH et pilote opérationnel de la chaire à l'ESTIA. 

Par ailleurs, le partenariat avec le Laboratoire LGI de Centrale Supelec permet de renforcer les liens et les échanges entre les deux écoles où chacune sera amenée à apporter son expertise, en appui sur leurs équipes de recherches.

 

La recherche comme outil de développement

Lancée pour cinq ans, la chaire Flex Tech aura pour objectif de mieux prendre en compte les interactions Homme-Machine dans les sites industriels où la technologie et la robotisation occupent une place de plus en plus importante. Grâce à ses travaux, la chaire Flex Tech ambitionne de :

  • développer une équipe de chercheurs dédiés pour créer un groupe de compétences spécialisées à l’ESTIA
  • encourager la formation initiale et continue pour sensibiliser les étudiants et professionnels à cette nouvelle discipline
  • disséminer les résultats de recherche et diffuser les connaissances par des événements : colloques, conférences et universités d’été.

 

Une double inauguration entre Bidart et Paris

A l’occasion de l’inauguration de la chaire, le Professeur Guy André Boy donnera une première leçon inaugurale le mardi 10 septembre à l’ESTIA, à la veille du lancement d’HSI INCOSE, événement consacré à l’intégration des systèmes humains. La seconde leçon inaugurale aura lieu le 18 septembre, sur le plateau de Saclay, pôle scientifique et technologique dans la région parisienne. Lors des leçons inaugurales, les problématiques liées au sujet de la Chaire seront introduites au cours d’une table ronde animée par des industriels, acteurs étroitement liés au développement et à la gouvernance du projet.