Antoine Lumbroso (Estia 2021), Hugo Durand (ESTIA 2020), Sevan Retif (ESTIA2020), ont participé à l'édition régionale d'Act in Space à Toulouse en juin 2018. Lauréat de l'édition, ils poursuivent leur projet à travers le Hub entrepreneur étudiant de l'ESTIA. Ils reviennent sur le parcours d'étudiants entrepreneurs.

Comment est né votre projet ?

En 2017 nous avions loupé les 24h de l’innovation alors nous nous sommes inscrits à Act in Space en juin 2018 pour voir comment se passait ce type d’événement liés à l’innovation. Le défi était le suivant : en 24h inventer un objet utile au quotidien dans une station spatiale, utilisable et commercialisable sur terre et respectueux de l’environnement.

Après avoir fait des recherches sur la vie dans une station spatiale nous sommes rapidement arrivés sur l’idée d’un T-Shirt. Conçu à partir de lin et de lotus tissés de manière à absorber et filtrer la transpiration, ce T-Shirt reste propre et inodore bien plus longtemps qu’un T-Shirt classique. Avec cette idée nous avons gagné le premier prix régional. Nous avons ensuite participé à la finale nationale à Toulouse. Nous n’avons pas gagné cette fois mais cela nous a permis de challenger l’idée avec des ingénieurs du CNES et d’autres entrepreneurs qui nous ont incité à poursuivre le projet.

Après l’événement, sur les 4 membres de l’équipes, trois ont décidé de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale et nous avons obtenu le statut d’étudiant entrepreneur en 2018 qui donne une réelle crédibilité au projet lorsque nous le présentons.

Où en est le projet aujourd’hui ?

Le projet se précise et nous avons notamment avancer avec le soutien de notre enseignant en mathématique et informatique avec qui nous avons travaillé sur un système de tissage. Il ne nous reste plus qu’à mettre en place un premier prototype et pour cela nous avons besoin de nous procurer les trois ingrédients : du fil de lin, du fil de lotus et une membrane de charbon actif. Le lin se trouve facilement et nous sommes en train de démarcher une entreprise dans la région, Chemviron, qui fait des membranes de charbon actif. Le lotus quant à lui semble très peu accessible et nous avons pour cela pris contact avec la Chaire Bali de l’ESTIA pour explorer ses réseaux.

Nous abordons une phase clé du projet qui est celle du prototype et nous espérons pouvoir produire un premier produit début 2019.

Que vous apporte l’ESTIA dans le développement du projet ?

Comme évoqué avant, nous arrivons à mêler nos études avec le projet. Nous profitons de certains enseignements pour tester des éléments du futur produit. Les cours de gestion de projet par exemple nous permettent de mettre très concrètement en application ce que nous développons.  De plus via ESTIA Entreprendre nous profitons de mise en réseau efficace et d’un suivi régulier qui nous permet de franchir des petites étapes avec un plan d’action rigoureux. Les discussions avec d’autres étudiants dans le cadre des soirées hubshacking sont également une source de motivation pour nous, cela crée une dynamique très stimulante entre les étudiants entrepreneurs.

Chacun de nous avais toujours eu envie de se lancer dans une aventure entrepreneuriale et l’ESTIA nous permet aujourd’hui de devenir entrepreneur.