Vie de l'éco-système ESTIA

La richesse de l’ESTIA se trouve dans sa capacité à créer de véritables synergies en établissant un réseau solide entre étudiants, diplômés et entreprises partenaires. Cet écosystème évolue en permanence au rythme des projets et s’anime à travers la mobilisation des mécènes, partenaires et alumni ESTIA. 

"Ces premières années de collaboration m’ont montré combien Coriolis et l’ESTIA étaient compatibles au niveau des compétences. L’Ecole touche exactement les technologies que j’ai à traiter en interne avec mes talents"

 A l’occasion du Conseil d’Administration de la fondation, le 6 juillet dernier, Clémentine Gallet sa fondatrice et présidente revient sur la rencontre de Coriolis Composites avec l’ESTIA.

 

Fondée en 2001 à Lyon par trois ingénieurs passionnés de voile, Coriolis Composites met finalement le cap en 2003 vers Lorient, où l’écosystème est plus accueillant pour cette start-up développant une technologie automatisée pour la construction de coques de voiliers en matériaux composites. Or, c’est Airbus qui passe la première commande et fait décoller Coriolis Composites, aujourd’hui PME de plus de cent personnes, parmi les leaders mondiaux dans son domaine d'expertise.

-  Comment avez-vous rencontré l’ESTIA et quels ont été vos premiers liens ?

J’ai rencontré l’ESTIA en 2008, à Lorient, grâce à une équipe de représentants du territoire. Ils nous ont fait part de la volonté de créer des projets de laboratoires de recherche industriels étendus à l’ESTIA, experts et spécialisés à Bayonne. Comme j’ai toujours un grand intérêt pour les projets ambitieux, j’ai décidé d’y prendre part en y apportant mon expertise et mon expérience dans ce secteur. En 2010, l’’ESTIA et Coriolis se sont donc associés pour la création de Compositadour,. Ça a été un vrai montage à 4 mains entre l’ESTIA, les autorités politiques locales et Coriolis. En parallèle, nous avons mené à bien des projets de recherche de courte durée avec ESTIA Recherche.

 Ces premières années de collaboration m’ont montré combien Coriolis et l’ESTIA étaient compatibles au niveau des compétences. L’Ecole touche exactement les technologies que j’ai à traiter en interne avec mes talents : les logiciels, la robotique et la mécanique.

La force de l’ESTIA reste sans aucun doute sa très bonne écoute des entreprises et du monde industriel. C’est une des rares écoles d’ingénieurs en France qui sait parler le langage de l’entreprise. Ça se traduit non seulement par la formation d’ingénieurs polyvalents mais également par une culture de l’innovation les rendant ouverts d’esprit, pertinents et créatifs, même une fois sortis des murs de l’école. On partage des valeurs communes fortes : c’est tout un état d’esprit et une culture de l’international que j’apprécie dans cette école.

- Pourquoi rejoindre la Fondation d’Entreprises ESTIA ?

J’ai souhaité rejoindre la fondation pour sceller cette collaboration forte qui dure depuis déjà 10 ans. J’aimerais apporter ma pierre à l’édifice ESTIA pour amener sa formation au-delà de ce qu’elle pense être capable de faire aujourd’hui.

De façon plus pragmatique, j’aimerais mener des projets visionnaires avec l’ESTIA, comme l’était Compositadour à l’époque. Apporter également une nouvelle dynamique à l’école avec les relations internationales que j’ai entretenu au sein de Coriolis. Si je devais résumer cela sous trois objectifs ça serait :

  • INNOVER avec l’ESTIA: créer des projets industriels ambitieux qui anticipent le marché industriel de demain
  • INTERNATIONALISER grâce aux opportunités de rencontres que je pourrais favoriser avec des universités à l’étranger que je connais bien
  • FEMINISER la Fondation d’Entreprises pour contribuer à mieux valoriser le métier d’ingénieur auprès des jeunes filles.