Recherche et transfert de technologies : un axe clé pour l’ESTIA.

Conscient d’être un acteur de la transformation des entreprises et du développement économique du territoire, la Fondation ESTIA soutient des projets de recherches interdisciplinaires qui visent à avoir un réel impact pour proposer des réponses innovantes et valorisables aux questions technologiques, écologiques et sociétales.

Diplômé du cycle ingénieur ESTIA en novembre 2018, Stelian Camara Dit Pinto a rejoint les équipes d’ESTIA Recherche pour y mener une thèse de trois ans en copilotage avec Total et l’école doctorale de Centrale Supelec. Au cœur de travaux de recherche appliquée, Stelian nous témoigne sa découverte du monde de la recherche et sa compatibilité avec le parcours ingénieur ESTIA.

 

Quel a été ton parcours à l’ESTIA et comment cela t’a-t-il mené à poursuivre sur une thèse ?

« A la sortie de ma classe prépa PSI à Quimper, j’ai intégré l’ESTIA dans le cycle ingénieur où j’ai pu effectuer une mobilité de 8 mois à l’Université de Cranfield en Angleterre. Je me suis orienté par curiosité vers le domaine de la recherche dès ma deuxième année d’études suite à une expérience moyenne chez Altran en première année. J’ai passé alors trois mois aux côtés de Dimitri Masson, enseignant chercheur à ESTIA Recherche, pour approfondir plusieurs pistes exploratives : j’en garde encore un excellent souvenir. Il m’a permis de découvrir quelques premiers aspects de la recherche qui m’ont bien plus satisfait. 

Pour mon stage de fin d’études, j’ai redécouvert le milieu de l’entreprise avec l’entreprise BASSETTI, une société bordelaise spécialisé dans l’édition et l’intégration de logiciels.

Même s’ils me proposaient de poursuivre chez eux en tant que chef de projet, j’ai préféré candidater à l’offre de l’ESTIA qui recherchait un doctorant pour mener des travaux de recherche appliquée pour Total. Le sujet pluridisciplinaire m’a parlé et c’est ainsi que je suis revenu à l’ESTIA dès le mois d’Avril 2019. »

 

En quoi consiste le sujet de ta thèse ?

« Le titre exact est « Conception Anthropocentrée d'un Jumeau Numérique pour la Capitalisation et l‘Exploitation des Connaissances » mais il n’est pas très parlant. De manière plus simplifiée, Total a missionné l’ESTIA pour employer un thésard sur une problématique précise pour laquelle ils attendent une solution tangible à la fin des trois ans. L’objectif est de concevoir un jumeau numérique pour l’amélioration de la sécurité de leurs stations d’extraction de traitement. Mon sujet de thèse se trouve à mi-chemin entre l’applicatif et l’académique et reste assez transversal. Je me trouve au croisement de plusieurs domaines : l’informatique, la simulation, la mise en place de processus de décision etc. »

 

Qu’est-ce qu’il te plait aujourd’hui dans le domaine de la recherche appliquée ?

« Même si je n’en suis qu’au démarrage, j’apprécie d’être dans une bonne logique de partage de connaissance. Avec 50% de temps en entreprise et mon temps « académique » divisé entre l’Ecole Doctorale de Centrale Supelec et le laboratoire d’ESTIA Recherche, je multiplie les interlocuteurs, ce qui est très stimulant. Le partenariat avec Total prend tout son sens puisqu’il amène du concret dans un contexte de Recherche qui ne s’y prête pas toujours. Cela me permet de bénéficier de leurs retours directs. C’est aussi là toute la difficulté de la thèse aussi, selon moi : il faudra que j’arrive à concilier les attentes du monde académique et celui du secteur de l’entreprise. »