Vie de l'éco-système ESTIA

La richesse de l’ESTIA se trouve dans sa capacité à créer de véritables synergies en établissant un réseau solide entre étudiants, diplômés et entreprises partenaires. Cet écosystème évolue en permanence au rythme des projets et s’anime à travers la mobilisation des mécènes, partenaires et alumni ESTIA. 

 

Diplômé ESTIA 2004, Aurélien Hogard est aujourd’hui Directeur Engineering and Technology dans le groupe Getinge basé en région toulousaine. Après dix ans au sein du service R&D chez B Braun a St Jean de Luz, Aurélien témoigne de son expérience dans le secteur médical et de l’apport de son cursus ESTIA dans ses missions.

 

- Quel a été ton parcours après le diplôme ESTIA ? Comment s’est déroulée ton insertion professionnelle ?

« J’ai effectué mon stage ingénieur de 2ème année au sein du département R&D chez B.Braun Medical à Saint-Jean-de-Luz. J’ai poursuivi le travail commencé en stage pendant le projet annuel de 3ème année et B.Braun m’a finalement fait une offre d’emploi avant la fin de ma mission de fin d’études. J’étais à ce moment-là à l’ONERA (Office National de la Recherche Aérospatial) où j’ai effectué ma mission de fin d’études pendant 6 mois, sur la base militaire de salon de Provence. J’ai contribué au développement de leur simulateur de vol notamment en créant un module météo dans l’environnement de simulation. Le simulateur est à grandeur réelle avec des vrais cockpits d’avion de chasse et sert notamment à l’entrainement des pilotes de la patrouille de France.

J’ai donc intégré B Braun pendant dix ans où j’ai occupé un poste de chef de projets R&D. J’ai eu en charge la conception et le développement des nouveaux produits, depuis le cahier des charges jusqu’à la mise sur le marché du produit : de la créativité, du dépôt de brevets, de la conception détaillée avec dimensionnement, du prototypage, des essais, de l’industrialisation, du support marketing au lancement produit. »

 

- Après avoir eu cette solide expérience chez B BRAUN, tu as intégré GETINGE à Toulouse. Qu’est ce qui t’intéresse dans le secteur du matériel médical ?

« Le secteur du médical est un milieu très exigent et régi par des normes strictes où rien n’est laissé au hasard. Il est en constante croissance et offre des perspectives incroyables d’innovation. Au-delà des aspects technologiques, c’est un monde industriel passionnant. Et quoi de plus valorisant que mettre son expertise au service de la sauvegarde de vies humaines ? 

En tant que Directeur Engineering and Technology, j’ai la responsabilité, pour les produits fabriqués sur le site de Toulouse, des activités de recherche et développement, modifications de design, affaires spéciales et support technique de second niveau. Pour ce faire, je dirige une équipe de 41 ingénieurs et techniciens qui ont des profils différents (chefs de projet, mécaniciens, électriciens, automaticiens, essayeurs …). Mon rôle consiste à réunir les conditions (budget, ressources, planning, …) pour que la stratégie produit définie puisse être réalisée. Je représente également la société à l’extérieur, le plus souvent face aux clients. , Je m’assure également que mon département contribue efficacement à la performance économique et industrielle de notre établissement. Enfin, je vérifie que mes équipes travaillent dans de bonnes conditions, avec les bons outils et les moyens adaptés, et qu’ils puissent être dans une démarche de progression constante. »

 

- Comment expérimentes-tu l’apport de l’ESTIA dans ton travail ?

« L’ESTIA prépare des ingénieurs qui devront s’adapter tout au long de leur vie professionnelle car le monde change en permanence, toujours plus vite. Le large éventail de compétences acquises durant le cursus scolaire permet de pouvoir travailler avec de nombreux métiers et avoir une vision globale sur son activité. La culture des langues étrangères à l’ESTIA est un atout clé pour un ingénieur. Il n’y a pas une entreprise aujourd’hui qui ne doive pas utiliser l’anglais pour communiquer avec ses clients, ses fournisseurs, ses collaborateurs … Dans mon poste actuel, je passe la quasi-totalité de mon temps à m’exprimer et écrire en anglais. Enfin, le développement du leadership et une appétence pour les relations humaines sont des atouts indéniables pour réussir son parcours professionnel. »

 

- Quelles sont les relations que tu entretiens avec l’ESTIA aujourd’hui ? Aimerais-tu les voir évoluer ?

« D’abord, je suis autant que je le peux l’actualité de l’ESTIA. J’ai participé au premier évènement Alumni Occitanie récemment pour reprendre davantage contact avec mon école. Je veille à transmettre les offres d’emploi de mon entreprise au réseau des Alumni. Chaque ancien devrait être un ambassadeur qui promeut son école ; enfin, si je pouvais faire profiter mon expérience et mes conseils aux élèves-ingénieurs, je le ferais avec plaisir. »