Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?  

Je suis un Basque de la diaspora. Mes parents ont quitté Ciboure pour aller travailler en région parisienne jute avant ma naissance. 
Ayant de très bons résultats dans un grand lycée, j’ai eu directement accès aux Classes Préparatoires sur place et ai réussi à intégrer l’Ecole Polytechnique.

Ma carrière professionnelle s’est ensuite déroulée dans le conseil en stratégie d’entreprise en Europe, puis dans l’investissement à Londres, où je réside depuis 20 ans. Je suis marié, j'ai 3 garçons, bientôt 6 petits-enfants et toute la famille est fan du Pays Basque, ce qui fait que nous revenons très souvent sur nos terres d’origine !

Qu’est-ce qui vous a motivé à soutenir le projet de fonds de prêts d’honneur de l’ESTIA et en prendre la présidence ?  

Je suis en contact avec Patxi Elissalde, Johanna Borenstein et l’équipe de l’ESTIA depuis de nombreuses années. Je suis impressionné par les résultats obtenus, en progression du nombre d’élèves, en qualité et en rayonnement. Le positionnement sur une formation d’ingénieurs axés notamment sur la robotique, l’IA et bientôt les métiers de l’agro-alimentaire me parait très intelligent et bien adapté au potentiel du Pays Basque

Quand ils m’ont parlé de vouloir attirer et supporter des start-ups, j’ai trouvé que c’était un vrai besoin dans ce développement de l’ESTIA, pour attirer des talents, bien exploiter les savoir-faire de l’ESTIA, et dynamiser l’image. Le prêt d’honneur est la première action concrète pour démarrer. Johanna m’a fait part du besoin d'être aidé financièrement dans cet effort. J’ai tout de suite décidé d'aider, financièrement et en m’impliquant dans la sélection des start-ups.
Ma motivation vient de ma volonté de « renvoyer l’ascenseur ». J’ai beaucoup travaillé, mais j’ai aussi eu de la chance. Je veux dans la mesure du possible donner une chance aux jeunes entrepreneurs du Pays Basque ou d’ailleurs, leur permettre de réaliser leurs ambitions via l’ESTIA et ainsi aider ce Pays que nous aimons tant.

Quel est le principal enjeu, selon vous de ce fonds, pour l’ESTIA et le territoire ?

Mon ambition pour le Pays Basque est de garder cette culture et ce cadre de vie merveilleux, de conserver une agriculture , un artisanat, une industrie et des services de grande qualité et de haut niveau, et d’être une plateforme de développement autour des métiers d’internet ; l’ESTIA peut y contribuer, notamment avec ce projet…en espérant qu’un maillage internet haut débit soit rapidement en place. C’est une très grande priorité pour notre territoire.